Elle est montagneuse avec des paysages sauvages et austères.
Les bruines des alizés apportent de l'eau et maintient des vallées verdoyantes
où est concentré la majorité de la population
Mercredi 31Janvier 2018
Nous mettons le cap un peu plus à l'Ouest pour rejoindre l'île de Sao Nicolau à 67Mn de la Palmeira - Ile de Sal -
Départ à l'aube pour une arrivée avant la tombée de la nuit car nous visons le petit mouillage devant le port de Carriçal, village perdu où peu de voiliers s'arrête.
Nous savons que la navigation va être pénible avec une houle croisée et saccadée et des rafales à 30nds.
A l'approche de la pointe Sud-Est de l'île de Sao Nicolau, nous avons un doute sur la possibilité du mouillage car la mer est levée.
Mais nous apercevons vite une zone de calme devant le petit village aux maisons blanches.
Malheureusement il est impossible de mouiller devant ce village car plusieurs barques de pêcheurs sont amarrées avec des bouts tirés à terre et les fonds remontent très vite.
Heureusement, la petite crique à l'Ouest du village derrière le haut fond est superbement bien abritée des vent du Nord-Est . Nous y jetons l'ancre par 10m de fond pour la nuit.
Il est 8h30 mais déjà beaucoup d'agitation sur la petite jetée.
Des Européens s'équipent pour partir chasser à bord d'un superbe zodiac. |
Quai de fortune pour les pêcheurs |
De suite, nous faisons connaissance avec Yves un Breton.
Il a fait construire une petite maison derrière de terrain de foot et vient plusieurs semaines par an chasser au harpon, sa grande passion.
Il a fait construire une petite maison derrière de terrain de foot et vient plusieurs semaines par an chasser au harpon, sa grande passion.
Condition physique incroyable pour cet ancien prof de gym de 75 ans
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Autour d’un verre, il nous raconte avec simplicité l’histoire de ce petit village oublié du monde
Ce sont ses 2 amis venus le voir cette semaine et un capverdien
qui partaient en zodiac lors de notre arrivée.
Le soir, ils ramènent de belles prises qu'ils offrent aux villageois.
Dès l'arrivée des pêcheurs, les femmes achètent le poisson et se rendent à la ville en "alluger" en empruntant les 20Km de piste pour revendre ce poisson espérant faire un petit bénéfice.
La route se termine ici et la piste franchit un col pour arriver à la ville |
Yves est maintenant une figure locale. Il parle couramment le portugais et le créole.
Nous passons la matinée ensemble et nous envoie 2 jeunes villageois pour caréner notre voilier.
On les amène sur Makani avec notre annexe.
Un petit travail pour eux est toujours une bonne aubaine.
Contre quelques dizaines d'Euros et un bon repas à bord en quelques heures, ils vont débarrasser la coque de ces algues vertes qui s'accrochent et nous ralentisse.
Merci Joan et Domingos pour ce travail effectué dans la bonne humeur
En milieu d'après midi, on retrouve Yves au port et en attendant le retour des pêcheurs et de ses amis, il nous fait visiter l'ancienne conserverie de thon qui a fermé dans les années 2000, n'ayant pas les fonds necessaires pour moderniser et respecter les directives Europeènnes (plus de plomb dans les boîtes de conserve)
Cette fabrique prospère faisait vivre l'ensemble des villageois qui ont pour la plupart quitter le village .Ceux qui sont restés vivent avec difficultés.
Nous rendons visite avec nos sucettes
au jardin infantil construite
grâce à des aides d’une ONG « un bateau pour San Nicolau »
Au Cap Vert, par manque de structure,
les enfants ne fréquentent l’école que par 1/2 journée.
Distribution de sucettes aux plus grands |
Vendredi 02 Février 2018
Nous quittons à regret Carriçal mais d’autres aventures nous attendent
Au large de San Nicolau, une très belle prise pour le capitaine
On confirme, les fonds sont très poissonneux
Un « Yahoo » d’1,20m et 23kg |
A 4Mn de Tarrafal, nous jetons l’ancre le temps de vider notre poisson
et de déjeuner devant la magnifique plage de Praia de Baxo de Rocha
Le sable blanc offre un superbe cliché
La plage est facilement identifiable au loin,
apparaît une grande voile blanche qui se dètache du rocher
Nous sommes actuellement au mouillage Tarrafal,
l’un des meilleurs de l’archipel d’après les guides nautiques.
Pourtant lorsque les rafales de vent secouent brutalement Makani, on a des doutes.
Joyeux anniversaire
C’est une journée importante aujourd’hui,
nous devons absolument trouver une bonne connexion internet
afin de souhaiter un joyeux anniversaire en vidéo à nos 2 petits bouts qui nous manquent.
Les 7ans de Simon |
Les 5 ans de Lina
Le lendemain, nous décidons de partir toujours en « alluger » à Praia Blanca (25km) pour rejoindre à pied de l’autre côté du col le village de pêcheurs de Ribeira de Prata.
Petite randonnée de 5heures avec un bon dénivelé qui va nous offrir des paysages somptueux.
Nous suivons l’ancienne route pavée qui sert encore pour les muletiers pour franchir le col
Au sommet du col, un paysage qui rappelle celui de la Bolivie
Franchissement du col |
Derrière le col, 2 petits villages
Un premier village bien isolé mais avec l’électricité et quelques habitants
Puis un peu plus bas, le village de Fragata avec un captage d’eau
On sera surpris d’y rencontrer de nombreux enfants qui dévalent les chemins pour venir à notre rencontre.
Et toujours des sucettes pour ces jeunes enfants
Aussi quelques collégiens qui semblent venir de Tarrafal pour regagner leur foyer en fin de semaine car il n’y a qu’une école primaire ici.
Lundi 05 Février 2018
Dernière journée de randonnée au Monte Gordo, le plus haut sommet de l'île ( 1312m).
Nous prenons l'alluguer" jusqu'au village de "Cachaco"(1,50€) puis commençons la montée très raide.
Vue du village de Cachaco
La maison du parc naturel est fermée.
Plan des sentiers photographié à l’intérieur de l'office |
Le sentier est facile à trouver et c'est parti pour 2heures de montée.
A la bifurcation d'un chemin, cet homme nous fera signe de ne pas le suivre mais de prendre à droite pour arriver au sommet
Il rentre chez lui et progresse 2 fois plus vite que nous malgré son chargement à bout de bras.
Le sommet est battu par les vents et la bruine qui ne vient pas du ciel mais des alizés.
A 100m du sommet, on ne peut plus avançer.
Retour au village pour gagner la capitale de l'île - Ribeira Brava -
Un "Alluguer" nous transporte en longeant le bord de mer (18Km) jusqu'à ce village sympathique avec de vieilles rues coloniales pavées et aux maisons colorées.
On fait une pause au jardin fleuri et ombragé.
Retour à la place principale d'où partent les "allugers"
L'èglise |
C'est aussi dans ce village que l'on produit le meilleur "grogue" de tout l’archipel.
On nous indiquera la fabrique artisanale de "Jeanboil" juste sur le coteau .
Nous empruntons le lit de la rivière asséché pour finalement nous égarer au milieu des bananeraies et retrouver notre chemin grâce aux indications d'une femme originaire de Genève qui habite quelques mois par an dans une maison de famille perdue dans ces plantations.
Nous le retrouverons plus haut dans la maison d'une amie mais il n'a plus de "grogue terra" (comprenez fait sur ma terre à vendre) en cette saison.
Demain, l’équipage de Makani reprend la mer
pour assister au carnaval de Mindelo sur l’île de Sao Vincente
Très sympa votre escale.Peche, grogue, ballades Hum cela me réelle de bons souvenirs en votre compagnie
RépondreSupprimerJacques de Yakayalé
Salut Jacques
SupprimerHeureux que tu voyages avec nous par l’intermédiaire de notre blog.
Nous pensons souvent à vous deux
Nous devons passer un peu de temps avec Mojo à la Guadeloupe
Bises
je decouvre par hasard aujourd'hui seulement votre super reportage Bien monté bien expliqué Que du bonheur En quelle année etiez vous à Carriçal ??? es jeunes tres avides d'escudosPour ma part je continue toujours ma chasse sous marine enm'adaptant à mon age le 26 79 ans.et surtout aux conditions de plus en plus diffiçile car il y a trop de chasseurs maintenant surtout des jeunes tres avides d'escudos.Une petite réponse serait sympa Que devenez vous YVES GARCIA
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